Illustration: Bodara

des électrices et électeurs américains ayant partagé des informations politiques sur Twitter (aujourd’hui X) pendant la campagne présidentielle de 2020 étaient responsables de 80% des fake news diffusées. C’est le résultat d’une étude parue dans Science en avril 2024. Fait surprenant: ces supersharer, comme on les appelle, ne sont pas des bots, mais en majorité des gens d’un certain âge (58 ans en moyenne), dont 60% de femmes. «Ces personnes sont littéralement assises devant leur écran et appuient sur retweet», constate la coautrice Briony Swire-Thompson.