ACTIVISME SCIENTIFIQUE
Les scientifiques arabes se méfient de la science ouverte
Six traductions différentes d’«open access» lors d’un panel – comment peut-on comprendre ce concept?
L’open science fait l’objet de préjugés et d’obstacles dans les 22 Etats arabophones. Ainsi, beaucoup la considèrent comme «synonyme de Predatory Journals ou du moins de contenus de moindre qualité», dit l’ancienne éditrice Emily Choynowski dans Research Information.
C'est pourquoi elle a fondé une plateforme pour la recherche ouverte dans les pays dits Mena (région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord).
Alors que certaines universités saoudiennes jouent les pionnières, les communautés de recherche et d’autres institutions ne sont pas encore à la hauteur. Elle a ainsi noté lors de conférences que, au sein du même panel, «open access» était traduit de six façons, chacune ayant un sens légèrement différent. Dès lors, il est impossible d’expliquer et de promouvoir ces concepts de manière adéquate. C’est un des problèmes qu’elle entend aborder avec son forum.